L’imaginaire de la science-fiction est ancien. On le fait souvent remonter au moins au XVIe siècle, avec l’écriture de L’Utopie de Thomas More. Cependant, les textes, alors rares et peu codifiés, ne se constituent en genre littéraire que durant les XIXe et XXe siècles dans le sillage de la révolution industrielle et du développement des littératures populaires. Trois facteurs principaux expliquent cette évolution : la diffusion d’une idéologie du progrès, la démocratisation de la lecture et le développement massif de l’édition à destination d’un public populaire (journaux, magazines, livres de poche). Cet ensemble de facteurs aboutit, dans les années 1920, à la médiatisation, sous la plume de l’éditeur américain Hugo Gernsback, de l’expression science fiction. Pour définir le genre, il s’appuie sur une riche tradition de récits spéculatifs.

Aujourd’hui, la science-fiction regroupe d’innombrables textes et de nombreux sous-genres (space opera, dystopie, uchronie…) dont la caractéristique commune la plus évidente serait de poser cette question : « Que se passerait-il si… ? » et de tenter d’y répondre rationnellement.

Il n’existe pas de véritable école belge de la science-fiction comparable à ce que l’on peut trouver dans le policier ou le fantastique. Mais s’il n’y a pas d’esthétique propre à la littérature belge francophone de science-fiction, il existe néanmoins de nombreux auteurs belges dans le genre. Certains ont parfois même joué un rôle majeur dans l’histoire de la science-fiction francophone.

Bon voyage par-delà les étoiles.

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